On nous appelait les sauvages – Dominique Rankin

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Mon père m’a recommandé ce livre après son voyage au Canada, et m’a beaucoup marqué. C’est un très beau roman autobiographique, qui relate les souvenirs d’un ancien chef « indien » arraché à sa tribu puis forcé de vivre de façon plus moderne, parmi les blancs. Un témoignage très émouvant et très bien écrit.

Je dis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥  5/5

L’Histoire

Le jeune Dominique Rankin est destiné à devenir chef Algonquin, une tribu autochtone du Quebec. Son destin change lorsque les blancs envahissent son territoire, puis l’arrachent à ses terres et à sa famille pour les intégrer dans la société moderne. On suit les pas de Dominique, son enfance difficile et son combat, mais aussi son cheminement personnel. Un récit d’un homme courageux, qui reflète les souffrances et l’espoir d’un peuple forcé à abandonner ses traditions.

Sous la Couverture…

J’ai été très émue par ce livre et ressenti un profond respect en découvrant la philosophie de ce peuple et son mode vie. Aussi, comment ne pas être prise par la colère, lorsque on découvre avec quelle violence il a été traité ? Difficile pour le lecteur de pardonner, pourtant, sous la plume de Marie-Josée Tardif et la philosophie de Dominique Rankin, le cœur s’apaise. J’aime beaucoup les romans autobiographiques, surtout lorsqu’ils font référence à une culture que je connais peu. Ceux qui s’attendent à un récit d’indiens allant chasser le coyotte seront déçus. Ce livre n’en est pas moins captivant grâce aux fascinantes traditions et les secrets de la tribu Algonquin que Dominique Rankin nous révèle. En bref, on ne sort pas indifférent de cette belle lecture.

La Couv’

Fiable et lui va comme un gant

Une magnifique photographie de Dominique Rankin et un beau titre bien intégré. Pour le coup la photo donne un sentiment de réalité par rapport à l’histoire, sans tricher.

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